La flore arctique
La toundra désigne la formation végétale circumpolaire qui succède vers le nord à la taïga (zone qui accueille les arbres).
Elle se développe sur un sol gelé en permanence, du moins en profondeur : le pergélisol.
Du sud au nord, on rencontre d’abord la toundra arbustive avec des landes à arbustes comprenant de nombreuses espèces de saules herbacés nains, des landes, puis des pelouses (toundra herbeuse), enfin des zones où la végétation n’est plus représentée que par des mousses et des lichens.
Ces plantes ont une croissance ralentie par le gel, le vent, l’alternance d’une longue nuit hivernale et d’un long jour estival, la pauvreté du sol (faible activité bactérienne).
Cette courte période végétative est cependant suffisante pour attirer de nombreux oiseaux migrateurs (eider, bernache, oie des neiges) : c’est une zone de vie animale intense et de reproduction.
La faune arctique
Plancton et krill
La rencontre des courants marins nord-sud fait des mers arctiques des eaux d’une extrême richesse en micro-organismes, dont un grand nombre se concentre aux abords des polynies (étendues de mer libre dans la banquise), des chenaux, des côtes libres de glace, ainsi qu’aux marges de la banquise.
Les mammifères
Les mammifères ont développé des poils creux, une épaisse couche de graisse et une augmentation de taille, leur permettant de résister au froid.
Mammifères terrestres : l’ours polaire, le renne ou caribou, le bœuf musqué, le lièvre arctique, le renard polaire, le lemming…
Mammifères marins : on dénombre six espèces de phoque, deux espèces d’otarie, des morses, onze espèces de cétacé à dents, huit espèces de cétacé à fanon.
Les oiseaux
Oiseaux (plus d’une centaine) : le grand duc arctique, le faucon gerfaut, la chouette harfang des neiges, le lagopède, le grand corbeau, la mouette ivoire…
Il faut le savoir
S’il n’existe pas de pingouin en Arctique, il n’existe pas d’ours polaire en Antarctique !